Une question d’équilibre
• La plupart des maladies qui affectent les populations des Outre-mer (surpoids, ƒ obésité, diabète, hypertension artérielle) sont des pathologies où la part de la nutrition et celle de la sédentarité sont importantes.
• Au poids des gènes s’associe celui de l’environnement :
o Alimentation
o Gestion du stress
o Activité physique
• L’activité physique pèse dans l’équilibre de vie.
Elle est aussi importante qu’une bonne alimentation !
Bénéfique pour le cœur et les poumons
Le cœur est un muscle
• Comme les autres il se renforce.
• Avec l’activité la fréquence cardiaque diminue, le cœur s’économise.
• En même temps, les capacités pulmonaires s’améliorent au repos comme à l’effort.
L’activité physique à un souffle d’oxygène au cœur de la cellule !
Tous les tissus corporels profitent d’une bonne oxygénation, d’où une meilleure résistance physique, voire intellectuelle.
Un meilleur capital musculaire
• Un corps musclé brûle plus qu’un corps flasque !
• Lors des régimes, l’activité physique permet de stabiliser la perte de poids. Avec l’âge la masse maigre (musculaire) diminue (1 g/j) et la masse grasse augtmente (1 g/j). C’est la sarcopénie, qui est diminuée par une activité physique régulière.
• L’activité physique peut même faire « prendre du poids » mais en muscle.
• La femme n’est pas l’égale de l’homme
• Femme : 23 % de masse grasse/Homme : 15 %
Contre les maladies du progrès :
surpoids, diabète, maladies cardio-vasculaires…
• Une meilleure gestion des sucres par l’organisme.
• La glycémie est mieux régulée.
• L’insuline fabriquée par le pancréas est économisée (c’est l’hormone du ƒ stockage).
• Le corps brûle mieux.
• Moins de graisse sur le ventre à moins de graisse autour du cœur (syndrome métabolique).
• Action de prévention du diabète
• Baisse du cholestérol total
• Régulation de la pression artérielle
• La règle d’or pour le sport : « Avant l’effort, le réconfort ! »
• Les aliments consommés avant l’effort sont brûlés, après, ils sont stockés.
• Or après le sport, le corps a plus soif que faim.
• Pour ne pas grossir, commencer par boire avant de manger.
Pour un bon capital osseux et articulaire
• Un os stimulé se renouvelle !
• L’activité physique limite la perte de densité osseuse liée à l’âge.
• Même modeste, elle est recommandée (port de sacs de commissions).
• Au moment de la ménopause, maintenir ou introduire au moins 30 à 45 minutes de marche rapide par jour.
• L’activité physique prévient l’ostéoporose et maintient une bonne souplesse articulaire.
Contre le cancer
• Risque du cancer du côlon : ↘ – 40 % à – 50 %
• Risque du cancer du sein : ↘ – 30 % à – 34 %
• Une interaction de plusieurs mécanismes :
o L’activité physique diminue la masse grasse qui concentre les toxines,
o Elle améliore le transit intestinal,
o Elle aide les tissus à produire plus d’antioxydants et à les utiliser,
o Elle favorise une meilleure alimentation.
• Les effets anti-cancer s’exercent pendant et après les traitements et contribuent à améliorer la survie.
Une silhouette mieux gainée
Mincir, c’est perdre de la masse grasse, pas du poids !
Pour la silhouette, moins de masse grasse = moins de volume.
Action sur l’aspect cellulitique et la culotte de cheval
Elle est plus modeste, spécificité féminine liée à la conception.
Action sur un bon transit donc sur l’aspect du ventre et sur la rétention d’eau par un drainage lymphatique amélioré.
Le bon choix, d’abord celui du plaisir !
• Seul le plaisir permet de pratiquer une activité régulière.
• Commencer progressivement et aller vers un sport « qui nous fait du bien »
• Plutôt une activité d’endurance
• Elle est prolongée et modérément intense.
• Elle stimule mieux le corps et brûle mieux la masse grasse autour de la taille (syndrome de la bedaine)
• La marche rapide est idéale pour tous
• La natation, le vélo, la course à pied
• La gymnastique (accompagnée d’un travail respiratoire)
• fois par semaine – de 1/2 heure à 1 heure – on doit pouvoir continuer à parler !
• Au-delà d’une heure, on ne brûle plus.
Conclusions
Ne pas céder à l’orthorexie, qui est l’obsession par une alimentation saine et de ne se permettre aucun écart !
L’équilibre physique et psychologique autorise quelques fantaisies, quelques extras. Tout est question de fréquence et de pondération.
L’activité physique a des bénéfices multiples !
• Un meilleur moral
• Une meilleure résistance physique et cellulaire
• Une prévention des maladies du progrès : du diabète, de l’obésité, des maladies cardiovasculaires (HTA), du cancer et de l’ostéoporose
L’activité physique s’accompagne d’une meilleure hygiène de vie associée (moins de tabac et d’alcool, une meilleure alimentation).
Dans les Outre-mer, la prévalence des maladies métaboliques est plus élevée que sur l’hexagone. L’activité physique est un moyen de prévention simple, peu coûteux, à la portée du plus grand nombre et facilement transmissible.
Celle-ci peut se pratiquer de manière individuelle et aussi dans un cadre plus élargi de santé publique par la mise à disposition d’espaces dédiés au sport et moins onéreux (parcours de santé, salles de gymnastique, stades…).