Lors de régimes extrêmes, la perte de poids et les effets rebonds (processus qui consiste à perdre et/ou à reprendre du poids), peuvent conduire à une méconnaissance de soi au niveau physique et psychologique. L’image que l’on a de soi devient souvent péjorative.
Il y a une distorsion entre ce que la personne perçoit d’elle-même et la vérité : elle ne se reconnait plus. Ce phénomène s’appelle la dysmorphie. La perception de son apparence est souvent négative.
Les regards et jugements d’une personne sur elle-même varie en fonction de la société et de la culture. Aux Antilles, la femme en « forme » ronde est plus appréciée que la femme « meg zoklèt », (litt. maigre comme un squelette).
Pour avoir une stabilité émotionnelle, il faut pouvoir se sentir bien dans son corps (continuum corps-psyché). Il est possible d’aller vers la stabilité pondérale par l’association de la diététique et de l’activité sportive. L’image corporelle participe à l’image de soi et donc à l’estime de soi.
De nombreuses études font le lien entre bien-être psychologique, apparence physique et estime de soi. Toutes ont révélé que ces différentes sphères sont complémentaires et que pour se sentir bien physiquement. Il faut avoir une bonne estime de soi et un équilibre émotionnel.
Colloque Nutricréole 2012
Mise à jour août 2017